Dieu, le barbu et moi
Un jour j’ai fixé un homme barbu, de ceux qu’on surnomme islamiste, dans les yeux en lui disant avec la conviction des gens qui savent : « toi tu crains Dieu, moi je l’aime ».
Ce n’était ni de la provocation, ni du mensonge, mais une profonde certitude…Oui ! je suis une pécheresse, je l’avoue, je suis une croqueuse de plaisirs aux aguets des tentations, et souvent je me laisse immerger dans des mers enchanteresses, cela fait il de moi une impie ? une païenne ? Non ! je le réfute, et tout mon être le refuse, mon âme est d’amour de Dieu faîte… parc que avec touts mes écarts, et mes maladresses inconscientes ou préméditées, je me sens toujours protégée, aimée, couvée par une présence divine, parc que malgré tous mes déboires, malheurs et détresse, je n’ai jamais douté de la miséricorde et de la bonneté du seigneur.... et quand tout s’assombrit, et qu’en moi la tempête du désespoir gronde, ma foi en Dieu devient instinct de survie, espoir en demain et promesse de vie…
Dieu m’aime et moi j’aime Dieu ; ceux qui s’outoproclament gardien de la religion, qualifieront cela de blasphème? et me menaceront d’excommunion ? Qu’il en soit ainsi ! ils ont leur religion faite de peur, d’intransigeance, d’obscurantisme et d’anathèmes, j’ai (avons) notre religion faite d’amour, de tolérance, d’espoir, de pardon et de Dieu pour tous.