Seule et fabuleuse toujours!
Le bureau ambiance chargée et speed : normal c’est un mardi : début de semaine ! c’est bizarre le vendredi tout est au ralentit et le lundi matin c’est la vitesse maximum, pour rattraper les choses laissées de côté la fin de semaine !!!!!!!!! bref tout cela pour vous dire si je n’étais pas débordée cette journée là, et je ne parle même pas de la mésaventure extraordinaire qui nous est arrivé (si si je vais vous en parler mais dans un autre post), alors immergée sous mes dossiers et suspendue au fax, jonglant entre douze fichiers informatiques en plus de mon blog, et des fenêtres msn, mon portable se met aussi à sonner comme pour me narguer, je ne reconnais pas le numéro, mais je me dis que je dois répondre c’est peut être en relation avec l’affaire X (ok promis je vais vous en dire plus dans un autre post) :
Moi : allô (d’une voix impersonnelle)
L’autre : bonjour c’est moi (Lui !!!!!!!!!), je te dérange ?
Moi : pas du tout c’est une journée calme (pourquoi je mens ???!!! je ne sais pas, mais en tous les cas je le fais très bien comme toutes les femmes quand elles le veulent)
Lui : j’ai lu l’article sur ton blog, c’est de nous que ça parle (c’était plus une affirmation qu’une question)
Moi : Oui (pourquoi nier, y’avait rien de honteux dans ce que j’ai écrit)
Lui : Alors je t’ai fait mal…. pourquoi ne me l’avoir jamais dit ?
Moi : parc que ça ne se dit, il fallait que tu le sentes, que tu me réconfortes de toi-même… tout ça c’est du passé maintenant (je ne lui mens pas sur ce coup, ma souffrance s’est estompée avec ma décision de rompre)
Lui : je n’ai jamais voulu te faire du mal, tu le sais ?
Moi : mais oui j’en suis sûre, à ta façon t’avais de la tendresse et de l’affection pour moi (je le sentais triste et j’aurais voulu lui dire que j’aimerais le serrer dans mes bras pour le consoler…je n’en fais rien il vaut mieux éviter toute ambiguïté)
Lui : tu étais au courant de tout ?
Moi : tu veux dire de « toutes » ? (j’avais un sourire sarcastique dans la voix mais sans amertume), oui je m’en doutais que quand tu partais c’était pour succomber aux chants des sirènes…
Lui : Ulysse…j’aime ta façon de tout ramener à la mythologie
Moi : peut être parc que chez les dieux et les héros ; la confiance et la fidélité ont un sens….oui Ulysse…. mais moi je ne me sens pas l’âme d’une Pénélope
Lui : Tout est fini donc…. Tu ne changeras pas d’avis ?
Moi : silence
Lui : nous ne serions plus rien ? même pas amants ?
Moi : seulement amants ? c’est indigne de nous, de notre histoire…. Nous serions toujours plus qu’amis mais jamais plus amants !
Lui : tu sais je t…
Moi : non ! ne le dis pas stp ! pas parc que je risque de fléchir, mais parc que c’est faux! tu m’as considérée comme une égale , une amie et maîtresse, et là tu me veux parc que je te suis désormais inaccessible, mais jamais au grand jamais tu ne m’as aimé comme une femme.
Lui : alors à ton avis pourquoi je veux t’épouser ? ( il criait presque )
Moi : parc que je suis l’épouse idéale : bonne famille sans être d’une famille à grande richesse, cultivée mais pas de celle que les diplômes ont rendue coincée, mignonne sans être d’une beauté foudroyante, et le gâteau sur la cerise : nous partageons la même attirance pour les plaisirs du corps et de l’amour… en somme je suis une île réconfortante et accueillante sur laquelle tu peux t'échouer pour avoir des enfants et mener une vie paisible et normale
Lui : alors pourquoi t’as refusé ?
Moi : parc que t’as oublié le plus important : je suis une femme entière et je ne peux pas être une terre d’asile mais la terre natale ou rien !