Aie ca fait Mâle ......

Publié le par meriame au pays de la film industry

Vu le tollé provoqué par le post sur les célibattantes, je me suis dit que par honnêteté intellectuelle, je devais écrire sur les hommes "new wave”, force de dire, que vu ma vie de femme libérée, que certains (nombreux vu les réactions au précèdent post ) qualifieraient de dissolue et de dévergondée, je dois être bien documentée sur l’espèce mâle au Maroc ….

Le nouveau marocain, est un homme averti, parc qu’il se laisse pas embarquer dans les manigances de filles faciles qui s’affichent dans des endroits infâmes tel que les terrasses de café, les restaurants, et les pistes des pubs et boites de nuit, il les drague, fait mine de se laisser embobiner par leur manège de femmes indépendantes, pour s’amuser et passer du bon temps. Force est de dire, que ces femmes là sont étonnantes elles peuvent partager un moment de délire à jouer à la  bataille des oreillers, à commenter un match de foot sans rechigner, à apprécier un silence après une journée de 14 heures de travail ou discuter des heures durant sur l’origine du monde, et cela n’enlève rien à leur féminité puisqu’elles sont sensuelles ces femmes là ! et pourtant l’homme marocain nouvelle version, est un être sensé, il déjoue tous les pièges, sa stratégie il l’a affiné au fil de ses conquêtes, il sait comment avoir le beurre et l’argent du beurre.

Car si une célibattante, est une femme libertine, il est néanmoins  fier de la parader devant ses copains ; genre de dire regardez qui partage mon lit !, il aime la sortir dans des soirées ; c’est valorisant d’avoir à son bras une femme sexy et cultivée, il apprécie de  partager ses soucis avec elle ; elle le comprend mieux que personne, le réconforte et l’apaise, il adore passer son temps libre avec elle ; elle a son appartement et ne le bombarde pas de questions futiles, et enfin elle est entière et passionnée avec elle l’amour est un éclat des sens ….

Un conte de fée n’est ce pas ? mais vous oubliez, le point essentiel : la célibattante est « immariable » !!!! elle s’assume, mais aime qu’il la traite comme une merveille, elle a besoin de lui mais peut vivre sans lui, … c’est pas une femme : c’est son égale !!! : Et c’est ça le géni de l’homme marocain de nos jours, il peut muer rapidement vers une mentalité « ancestrale » pour préserver les valeurs sures de la société marocaine, et c’est pour cela qu’il ne se marie pas, il prend pour femme la mère de ses enfants !!!!

Je m’incline devant autant d’abnégation pour le bien de l’avenir du Maroc, parc que moi qui pensais que Super Man, revenait pour sauver la terre, et bein non ! le monde sera préservé par des mères à la virginité étincelante, des mères qui devront élever des garçons skyso, et des filles mytho ….

Mais comme Astérix et Obelix, contre les romains, il existe une petite fraction qui résiste, ce sont des hommes comme les autres, mais qui ont su s’échapper de cette matrixe d’hypocrisie, leurs relations ne sont pas biaisées, leurs discours sincères, et s’ils disent : « je t’aime », ils le vivent vraiment, « je souffre », ils se tordent de douleur, « je te veux » ils le pensent corps et âme….

Des légendes urbaines ? Qui sait …..

Publié dans Divagation

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M
ghir coca, matmich B3id....wach 7na dyal dak chi ??? ;-)
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M
Ah, le libre arbitre...vaste sujet comme disait le Général!Je trouve un peu lâche que tu te drobes comme ca...j'avais vraiment l'air con samedi soir avec ma chemise fluo!Ma kayen bass, ndouwzouha b'chriba dial lma(ou autre...)a+
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M
@ Mouhssine : lalla be3id lebella 3elik :p dawezha be chewiya dial oualmes awella perrier :)
O
oyé oyé :)  salut meriame je vois que le débat continue. sinon je crois que t'as reçu l'avis de Hamida par mail.<br /> j espere que t'as passé un bon weekend. à toute
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S
Waaaaaaaaaaaaa 3ibad Allah<br /> Lalla tima diyali ghdbat 3aliya<br /> Ou ana jite Bach louh El 3ar ounchahedkoum.<br /> 3ammer daoud May3aoud<br />  
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M
@Samir : merci d'avoir partagé avec nous ce magnifik texte sur une Grande dame <br /> @Suivi : nari, nari, nari.... .......khetak mantoufa :p.....<br /> @ Mehdi : c'est la part de fragilité dans l'homme qi preserve l'humanité dans chacun de nous, c'est une grande preuve de force ke d'admettre et montrer cetet fragilité....<br /> Mohssine: moi j'ai suggeré et t'es laissé le libre jugement :p
S
«Le commandant Kaftar habite là-bas, devant la montagne blanche», indique un paysan, perché sur son âne avec un fagot de bois. Après le tunnel de Salang, puis la piste qui sillonne les collines de la province de Baghlan, il faut encore remonter le lit caillouteux d'une rivière presque à sec pour rejoindre, dans la vallée de Darisujan, la ferme du commandant. Dans le petit van qui fait la navette pour les locaux, la radiocassette diffuse une musique traditionnelle, où le chanteur clame son amour pour un jeune danseur déguisé en femme. Et bientôt la maison en terre du commandant apparaît, perchée sur le flanc de la montagne.<br /> <br /> Kaftar, le «pigeon» en persan, scrute les arrivants sur la petite terrasse qui surplombe la rivière. Vêtue d'un voile noir et d'une large robe qui cache son corps épais, elle offre le thé. Elle est sans doute la seule à avoir dirigé une milice en Afghanistan et l'on comprend vite comment, dans un pays aussi machiste, cette matrone de 55 ans a pu se trouver à la tête de centaines de combattants : dans sa ferme, elle mène son petit monde à coup de gueulantes et d'ordres qu'on ne discute pas. Même ses fils adultes filent doux et obéissent sans broncher.<br /> <br /> Epinards bouillis. Kaftar est toujours redoutée dans sa vallée, mais ses rhumatismes la font souffrir et sa vue baisse. Ce soir, elle a une migraine. Pour tenter de s'en débarrasser, elle trempe dans un verre d'eau chaude un morceau de papier sur lequel le mollah de son village a écrit un verset du Coran, et avale le contenu cul sec. Il n'y a pas de docteur à moins de cinq heures de marche.<br /> <br /> Le commandant Kaftar a eu douze enfants, dont quatre sont morts en bas âge et deux en «martyrs», tués par les talibans. Ses six enfants restant sont auprès d'elle et les petits-enfants gambadent dans la ferme entre les poules et les chèvres. Son époux, cultivateur, est mort l'an dernier.<br /> <br /> Kaftar était une jeune fille volontaire et maligne. Aînée de sa famille, c'est à elle, et non pas à ses jeunes frères, que son père, un chef influent dans le district, a appris le maniement des armes. «A 14 ans, je savais déjà tirer avec une kalachnikov», lance-t-elle, engourdie par la chaleur du poêle à bois dans la pénombre. La nuit tombe et la ferme n'a pas d'électricité.<br /> <br /> A la fin des années 70, l'armée soviétique a envahi l'Afghanistan. «Mon père était mort, alors c'est moi qui ai pris la tête du Djihad contre les Russes dans notre vallée. Les gens m'ont soutenue, ils étaient contents de voir que je me battais», assure-t-elle. «C'est la seule femme au monde à avoir conduit une armée», affirme son fils aîné, admiratif. «Le premier ennemi que j'ai tué était un Russe. Mais après il y en a eu beaucoup d'autres», poursuit le commandant en écrasant des épinards bouillis pour le dîner. Kaftar raconte ses jours de maquis dans la montagne. Entre deux attaques, elle allait allaiter l'un de ses bébés confié à sa soeur, dans une ferme proche.<br /> <br /> Des années plus tard, ce fut contre les talibans, qui lançaient leur offensive vers le nord après avoir capturé Kaboul, qu'elle a repris les armes. «On était cachés dans une vallée derrière. J'allais à cheval fournir des munitions à mes combattants pendant la nuit.» Un jour, un commandant taliban l'a appelée sur sa radio : «Il pensait que j'étais un homme, rigole-t-elle. Il a commencé à m'insulter, "Commandant Kaftar, je vais baiser ta femme !" etc. Quand je lui répondu, il était très embarrassé. Je lui ai dit : "Imagine quelle honte pour toi si tu te fais arrêter par une femme." Il s'est excusé et il m'a dit qu'il me respectait comme sa propre mère et qu'il ne lancerait plus d'attaques sur ma vallée.»<br /> <br /> Stock d'armes. A la lueur du Butagaz, Kaftar feuillette un album délavé : photos de jeunes hommes et de cadavres allongés sur un lit : «Regarde, ce sont mes moudjahidine ; celui-ci, c'est mon frère, il est mort en martyr.» Sur une autre image, on reconnaît Kaftar, assise avec ses hommes, le fusil à la main. Pas de burqa, mais un grand châle noir et un uniforme militaire.<br /> <br /> Près de la pièce en torchis où elle fait sa prière s'étale un poster du commandant Ahmad Shah Massoud. «Massoud disait à ses hommes, vous devez être courageux, car nous avons une brave femme qui combat avec nous. Il m'a contactée un mois avant sa mort pour que je vienne le rencontrer. Je faisais mes préparatifs pour y aller quand il a été assassiné... Nous étions désespérés, c'était notre père spirituel», se souvient-elle.<br /> <br /> Aujourd'hui, commandant Kaftar ne se bat plus. Elle affirme avoir rendu aux autorités la quasi-totalité de son stock d'armes, kalachnikovs, grenades et lance-roquettes, et il ne lui reste plus qu'une poignée d'hommes, dont ses fils. «Mais je suis bien obligée de garder quelques fusils, pour me défendre. Il y a toujours des talibans dans le coin, ils s'habillent en locaux et ils recrutent. Ils m'en veulent parce que beaucoup des leurs sont morts dans nos attaques», dit-elle en mettant en joue la fenêtre avec la kalachnikov qu'elle a décrochée du plafond. En plus des talibans, il y a les rivaux locaux, avec qui la famille a des querelles sanglantes. Et puis les bandits, comme Abdul Awan, le cruel brigand qui dépouille les voyageurs dans la vallée.<br /> <br /> Femmes enceintes. L'un des petit-fils de Kaftar, Ibrahim, 4 ans, joue avec un pistolet. Son père confie : «J'enlève les balles et je lui donne pour qu'il se familiarise avec. Tous nos enfants doivent apprendre à s'en servir, si jamais il y a une nouvelle guerre en Afghanistan.» Les filles de Kaftar, deux jeunes femmes enceintes, le visage fatigué, en robe colorée de paysanne, finissent les restes du repas. «Mes filles ne se sont pas battues avec moi, ni aucune autre femme. Les femmes ne sont pas assez courageuses, ce n'est pas bon pour une armée, affirme Kaftar. Mais elles aident les moudjahidine en leur préparant à manger et en lavant leurs vêtements.»<br /> <br /> Pense-t-elle qu'il devrait y avoir des femmes dans la nouvelle armée afghane ? «Cela dépend, si elles ont envie de s'engager. Mais nous, gens des montagnes, nous sommes très conservateurs. Si des femmes deviennent soldats ou policières, il faut qu'elles gardent leur dignité et leurs valeurs religieuses.» Dans sa vallée lointaine, Kaftar se sent désoeuvrée. «J'aime me battre et je ne sais faire que cela, explique-t-elle. Le gouvernement local m'a bien proposé un travail dans un bureau en ville, mais je suis analphabète. Et je ne peux laisser ma famille seule ici, j'ai trop d'ennemis.» <br /> <br /> http://www.liberation.fr/page.php?Article=379478<br />  <br />
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