Cette fleur avait ton odeur
Minuit, le sommeil me taquine, Morphée s’impatiente, mais je résiste, mon esprit est habité par une pensée, une phrase, une image......un déjà vécu qui devient un souhait, une prière murmurée au bout des lèvres.....
Mon estomac se noue, ma bouche se dessèche, un souffle devient une brulure.....une sensation mille fois ressentie, et pourtant à chaque fois unique….
Je tangue, me ressaisie, et me laisse emporter.....je deviens lave coulant dans des veines charcutées, je brule et veux me noyer dans un torrent de glace.....
Casablanca est témoin de mon émoi, de ma faim, de mon offrande.....elle me murmure que le creux de sa main regorge de caresses pour moi, alors je me niche dans son sein là où toutes les fleurs ont ton odeur....